L’échange de contenu est important

L’équipe d’étudiants de la HAW Hambourg, Vincent Gülck/Rayan Hamo, et le professeur Anna Usbeck ont fait la connaissance des professeurs sénégalais (professeur Lamine Thiaw, directeur du département d’électrotechnique, professeur Lamine Ndiaye et professeur Ousmane Sow, directeur du département de génie mécanique) ainsi que des étudiants en master Fatou Diouf et Aliou Niang de l’ESP. C’est avec ces deux étudiants que l’on a ensuite travaillé en «tandem» pendant les deux mois de collaboration au Sénégal sur le montage et le test du nettoyeur solaire «SeneSet».

Les deux étudiants sénégalais en master ont présenté les plans de construction de leur nettoyeur solaire. L’idée a été discutée et le professeur Anna Usbeck, en tant que professeur de génie mécanique, a donné un bref retour qualitatif. Les Sénégalais ont également donné de précieux conseils sur le nettoyeur solaire SeneSet de l’équipe hambourgeoise en vue de son test dans le parc solaire de Diass.

Le professeur Ousmane Sow a développé à Dakar un nettoyeur solaire avec deux étudiants, Aliou Niang et Fatou Diouf. L’idée a été présentée par les étudiants et discutée avec d’autres professeurs de génie mécanique.

Atelier final avec le professeur Ousmane Sow. Les étudiants avaient déjà élaboré des propositions d’amélioration pour leur nettoyeur solaire. Les étapes suivantes pour la mise en œuvre pratique – par exemple avec la fabrication de roues dentées dans les ateliers de la HAW Hamburg – ont été convenues.

Le professeur Lamine Thiaw de Dakar était invité à Hambourg. L’atelier a permis d’échanger et de faire connaissance personnellement. Le professeur Kolja Eger a présenté la filière
«Regenerative Energiesysteme und Energiemanagement (REE)» et la HAW Hamburg. La question «Que doivent savoir les diplômés en matière d’énergie renouvelable?»

L’atelier était divisé en deux parties. Au début, il y avait la présentation des trois établissements d’enseignement supérieur et de leurs particularités:

1. Dr. Papa Silly Traore, ESP Dakar, a présenté la structure de l’ESP
2. Prof. Benno Radt, HAW Hamburg, a présenté la filière «Systèmes énergétiques régénératifs et gestion de l’énergie» (REE)
3. Prof. Martin Wolter, Uni Magdeburg, a présenté le travail de l’Institut des systèmes d’énergie électrique (IESY)

Dans la deuxième partie, Dionisia Jodi a présenté et comparé les modules du programme complémentaire d’un an de l’ESP avec ceux du programme REE de la HAW Hambourg. Ensuite, plusieurs projets ont été introduits : les Redox-Flow-Batterien (batteries redox-flow, RFB) par le Pr Struckmann, le projet Smart Grid « SEMI-D » (réseau intelligent) par le Pr Vaupel, le projet Digital Twin Solar par le Pr Lapke, ainsi que les technologies de batteries GridBatt pour garantir une exploitation stable du réseau, présentées par le Pr Wolter.

Les experts ont discuté de l’avenir des programmes d’études, de la pression au changement en Allemagne par rapport au nouveau curriculum au Sénégal.

À la fin du séjour, les nouvelles conceptions et les modifications réalisées par les Sénégalais ont été présentées et discutées. Les étudiant·e·s ont pu acquérir leurs premières expériences avec le logiciel CAO (Conception Assistée par Ordinateur) et apprendre des compétences pratiques dans les ateliers de la HAW Hambourg, comme le fraisage, le limage ou le soudage.

Travail interculturel : Les difficultés ont été parfois importantes. Il y a eu des « luttes de compétences » entre les étudiant·e·s sénégalais·es en master et les étudiant·e·s allemand·e·s en licence – au Sénégal, les hiérarchies influencent fortement l’enseignement, et les professeur·e·s et étudiant·e·s travaillent rarement sur un pied d’égalité. La maîtrise de l’anglais est un moyen de communication essentiel.

Le soleil et le vent sont les piliers d’un approvisionnement énergétique climatiquement neutre. En Afrique de l’Ouest, ces ressources sont abondantes. Le Sénégal s’est fixé pour objectif de réduire les émissions de CO₂ du secteur énergétique d’ici 2030, de sorte que 40 % de l’électricité provienne de sources renouvelables. Pour y parvenir, le pays a besoin de professionnel·le·s qualifié·e·s. Dans le cadre du projet CO2FREE, la HAW Hambourg et l’ESP de Dakar développent un programme de bachelor tourné vers l’avenir en « Énergies renouvelables », sous la direction de Pr Dr.-Ing. Anna K. Usbeck (HAW Hambourg) et du Pr Lamine Thiaw (ESP).

L’échange vivant entre entreprises et monde académique a été particulièrement enrichissant pour les participant·e·s.
Mark Kragh, fondateur d’Off-Grid Europe, a présenté les défis liés à la mise en place d’un approvisionnement électrique décentralisé à base d’énergie solaire.
Boris Westphal, CEO Business Unit Renewables, a évoqué l’utilisation des énergies renouvelables dans les mines d’Afrique de l’Ouest.
Romana Hartke a exposé les activités mondiales de Mainstream Renewable Power dans le développement de l’énergie éolienne.
Dr Jens Eiko Birkholz, partenaire industriel chez SMA Solar Technology, a expliqué comment garantir la qualité de la production solaire décentralisée.
Enfin, le professeur Sebastian Timmerberg a présenté des approches technologiques pour transporter l’énergie produite sous forme d’hydrogène vert vers l’Europe.

Le concours d’idées 2023 s’est conclu par la présentation de systèmes de nettoyage de panneaux solaires développés par plusieurs équipes étudiantes.
Dans le parc solaire de Diass, les panneaux recouverts de poussière sont habituellement nettoyés à l’aide d’un tracteur avec de l’eau et des brosses.
Pour répondre au problème de la poussière saharienne et aux panneaux régulièrement encrassés, deux équipes de la HAW ont chacune conçu un dispositif de nettoyage solaire innovant :

1. Une grande structure de 6 m avec manivelle et brosses ou chiffons

2. Nettoyeur solaire en deux parties : un moteur électrique équipé de capteurs actionnant un module de nettoyage au moyen d’un fil de pêche. Cette équipe a fabriqué de nombreuses pièces individuelles grâce à l’impression 3D, notamment les éléments destinés à accueillir les brosses ou les engrenages d’entraînement.

Rayan Hamo a présenté un capteur de mesure qui évalue l’épaisseur de la couche de poussière sur un panneau solaire.

Après ce voyage passionnant au Sénégal, nous avons poursuivi à Hambourg les discussions sur les modules du nouveau curriculum, que l’ESP nous avait présentés lors d’une présentation.
L’expérience des étudiant·e·s a été très précieuse.

Lors de cet atelier, l’ESP a présenté l’état d’avancement du curriculum « Énergies renouvelables » avec les modules prévus et les options proposées aux étudiant·e·s.
Un domaine particulièrement mis en avant a été la mobilité électrique. À Dakar, la circulation est très dense, le bruit omniprésent et la qualité de l’air souvent mauvaise. Les véhicules électriques peuvent apporter une solution, l’énergie nécessaire pouvant être produite grâce au soleil.
Les deux étudiants sénégalais qui séjournent près de trois mois à la HAW Hambourg travaillent précisément sur ces thématiques pour leur mémoire de master.

Les deux étudiants sénégalais de master, Sidy Samb et Cheikh Sall, ont présenté leurs recherches menées durant leur séjour à la HAW Hambourg.
Les thèmes de leur mémoire portaient sur la recharge rapide des batteries et la propulsion électrique.

Dans la première partie, le Dr Papa Silly Traoré a présenté l’état actuel du curriculum « Énergies renouvelables », Kathrin Rath a expliqué le réseau CARPE et le professeur Henner Gärtner a présenté le nouveau programme anglophone « Mechanical Engineering » à la HAW Hambourg.
Dans la deuxième partie, de petits groupes d’atelier ont discuté de l’élargissement des coopérations et ont comparé en détail les deux curricula afin de déterminer si certains modules pouvaient être combinés.
L’atelier a été animé par Janina Hertel du service Migration de la HAW Hambourg.

Un module du nouveau curriculum sera consacré à l’efficacité énergétique.
La délégation sénégalaise s’est rendue à la SmartCity de l’entreprise Viebrockhaus à Harsefeld, près de Buxtehude. Dans une maison témoin, Lars Viebrock, petit-fils du fondateur Gustav Viebrock, a présenté de manière très concrète les évolutions dans la construction de maisons sous l’angle de l’efficacité énergétique.
Par la suite, nous avons pu constater sur place comment la théorie pouvait être mise en pratique.
Cette visite s’inscrivait dans le cadre d’une coopération avec l’université hs21 de Buxtehude.

Après la visite de la SmartCity de Viebrock, un atelier de deux jours consacré à la norme ISO 50001 – efficacité énergétique des bâtiments – a eu lieu.
Le formateur, Detlef Borst du TÜV Rheinland, a expliqué de manière claire et concrète ce qu’est la norme DIN EN ISO 50001, comment elle peut être mise en œuvre et quelle importance elle revêt.
Grâce à des exercices pratiques, les participant·e·s ont pu vérifier leurs connaissances.
Le curriculum « Énergies renouvelables » de l’ESP intégrera un module consacré à l’efficacité énergétique.

Dans le cadre de l’atelier, des programmes d’échange et de coopération internationaux tels que le Virginia Tech Exchange et Erasmus+ Africa-Europe ont été présentés.
Des contributions au programme d’études commun dans le domaine des énergies renouvelables ainsi qu’aux plateformes numériques comme COIL ont mis en évidence de nouvelles approches pour un échange durable.
Lors d’une table ronde, les défis et les stratégies de la collaboration entre la HAW Hambourg et l’ESP Dakar ont été élaborés.
L’accent a été mis sur l’intensification des échanges académiques avec le Sénégal, la coopération en recherche, ainsi que l’utilisation des énergies renouvelables dans la mobilité et l’agriculture dans le cadre d’objectifs communs de durabilité.

Ces dernières années, le gouvernement sénégalais a manifesté un intérêt croissant pour le développement des énergies renouvelables afin de diversifier le mix énergétique et de promouvoir la durabilité écologique. L’atelier s’est tenu près de l’ESP, dans un hôtel, en présence de représentants d’entreprises telles que l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER), l’Agence Nationale des Énergies Renouvelables (ANER), la société Semis, prestataire de services énergétiques dans la zone du Sahel, EREPCO, spécialiste en génie électrique et énergie, le réseau africain des experts en efficacité énergétique, ainsi que Sustainable Business For ALL (biogaz-biomasse-éolien-solaire).

Au-delà de l’échange d’expériences, il s’agissait de travailler concrètement en groupes de travail spécialisés pour définir comment doit être organisée la formation des technicien·ne·s qualifié·e·s capables de concevoir, installer, exploiter, entretenir et gérer des installations d’énergies renouvelables.

Des professeur·e·s et chargé·e·s de cours en énergies renouvelables ainsi que des acteurs du secteur industriel se sont réunis pour un échange d’expériences et afin de déterminer quelles compétences les diplômé·e·s de l’ESP au Sénégal doivent acquérir pour réussir leur entrée sur le marché du travail. L’identification des compétences est essentielle pour le développement des programmes de formation. Les objectifs étaient les suivants : 1. Présentation des résultats d’une enquête auprès de différents acteurs, 2. Définition des compétences nécessaires pour un technicien supérieur dans le domaine du photovoltaïque et des éoliennes, 3. Définition des compétences nécessaires pour un technicien supérieur dans le domaine du biogaz et du solaire thermique.

Les entreprises recherchent une formation adaptée à leur réalité, qui les aide à s’affirmer et à se développer dans un monde compétitif. Le résultat de l’atelier est un tableau avec des tâches dans les domaines et les compétences correspondantes. C’est une bonne base pour la suite du travail.

Une importante délégation de la HAW Hambourg visite l’ESP à Dakar. Parmi les participants, on compte la cheffe de projet, la professeure Anna Usbeck, le professeur Martin Lapke (génie électrique), le professeur Udo Pulm (développement durable), Carsten Schütte (hydrogène), pour n’en citer que quelques-uns. Lors du premier atelier

Les entreprises recherchent une formation adaptée à leur réalité, qui les aide à s’affirmer et à se développer dans un monde compétitif. Le résultat de l’atelier est un tableau avec des tâches dans les domaines et les compétences correspondantes. C’est une bonne base pour la suite du travail.